28/02/2011

Tracer les voies possibles « de la retraite et du vieillissement » comme projet de vie !

Tracer les voies possibles « de la retraite et du vieillissement » comme projet de vie !
Constituer un groupe de réflexions, de propositions et d'actions en France, en Europe, dans le monde.
J'ai commencé ma retraite (1999) par quatre années à l'université (2 diplômes universitaires, l'un éducation à la santé, l'autre de droits, éthique et société) afin de me donner un « temps pour penser » les 20, 30 ans et plus qui me seront, peut-être, offerts en situation de retraite... avant d'être vieux !
Ces années, me semblait-il, ne pouvaient pas être confiées au hasard et je souhaitais demeurer capable d'échanger avec mes enfants, mes petits-enfants et arrière-petits-enfants.
Je ne pouvais pas présenter mes expériences, mes savoir être, mes savoir-faire de quarante années de carrière (richesse d'hier) sans les transformer en outils d'échange avec la génération précédente et les trois suivantes (richesse de demain).
Nous n'avons pas d'histoire d'une société de cinq voire six générations où le nombre de plus des plus de 65 ans va être plus grand que celui des moins de 15 ans ! Une société où plus de la moitié des enfants nés après 2000 peut espérer vivre plus que centenaire ! Une société où nous allons devoir travailler et consommer autrement dans la solidarité et la dignité, pour vivre ensemble.
Je pourrais continuer, vous le savez.
La rapidité des progrès est telle que les savoirs et les connaissances doivent être constamment remis à jour.
Les retraités ne peuvent plus seulement « s'occuper » quand toutes les situations demandent de plus en plus de qualification. Ils doivent donc continuer d'apprendre pour comprendre afin d'entreprendre au moins leur propre vie.

Car, j'en suis convaincu, les retraités ont le devoir d'accompagner les jeunes générations en qualité « d'aînés pilotes et référents », responsables et heureux de vivre, en même temps que d'inventer et de partager, avec celles-ci, et avec la société du monde.
Ils doivent se donner les moyens de transmettre leurs valeurs, leurs réussites en même temps qu'ils ont à reconnaître leurs erreurs afin qu'elles ne soient pas reproduites.

Je prétends à la nécessité d'une réelle formation, pour une « nouvelle carrière de retraité professionnel », proposée dans un service civil, et entreprise avant de quitter le monde du travail obligé.
Cette disposition permettrait de « penser » et de préparer un projet de vie personnel et collectif dans les meilleures conditions. Elle éviterait que certains aient à « subir » les dernières années de leur carrière dans la crainte d'un licenciement ou pis, qu'ils aient à les vivre au chômage sans espoir de retrouver un poste de travail.
D'autre part, nous ne pouvons pas envisager les retraités assurés de leur pension dispensés de toute obligation de travailler, tandis que les jeunes seraient privés de l'espoir d'exercer leur profession à la fin de leurs études et tout au long de leur carrière.

En tant que retraité, je me considère « fonctionnaire » de la collectivité en percevant ma pension à vie pour ma qualification de retraité.
En conséquence je me sens responsable et en devoir d'apporter ma contribution à la communauté.
Dans ce sens, je pense que des retraités volontaires, assurés de leur pension, ne risquant pas d'être sanctionnés par un employeur, pourraient devenir de réels expérimentateurs chercheurs, créateurs de petites et moyennes entreprises.
Une politique dynamique pourrait les encourager, les accompagner dans une formation spécifique, les reconnaître en qualité de professionnels au service de la collectivité.

Le couple insécable « retraite et vieillissement » est tellement réel que le déroulement de la retraite conditionne en grande partie le temps et les états du vieillissement.

Pour ma part j'entreprends ma deuxième partie de carrière, de 2009 à 2019, de 70 à 80 ans, en qualité de chercheur autodidacte et mentor sur le thème retraite et vieillissement.
C'est en cette qualité que je souhaiterais ouvrir mon travail à un grand débat. Ce serait une façon d'aborder les décennies prochaines en tenant compte des deux paramètres fondamentaux que sont l'augmentation des populations en nombre et l'allongement de la durée de la vie au-delà de soixante ans.

Je place le « projet de vie » avant les problèmes financiers.
Pour ces derniers une réponse pourra toujours être imposée.
Le projet de vie pose les questions du vivre ensemble dans la dignité et la paix. Il appartient à la sagesse et la volonté des femmes et des hommes d'en décider. Ce n'est jamais facile.

Quelques axes de réflexion possibles :
o    Quelles pourraient être les meilleures conditions d'une fin de carrière professionnelle obligée ?
o    Comment entreprendre 20, 30 ans et plus en situation de retraite ?
o    Comment penser une nouvelle carrière dans une nouvelle étape de vie ?
o    Qu'est-ce qu'apprendre aujourd'hui ?
o    Quelle place et quel rôle ont ou doivent avoir les relations entre les générations ?
o    Comment maîtriser son vieillissement ?
o    Quelles voies pour une société de dignité et de liberté ?
o   

Je demeure à votre disposition pour répondre à vos remarques, suggestions, critiques, propositions qui, de toute façon, nourriront mon travail. Je vous remercie.


Pierre Caro
retraité
chercheur autodidacte - mentor : retraite et vieillissement
44530 Saint Gildas des Bois - France
tel 02 28 54 94 76
courriel : pierre.caro@neuf.fr
 

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