28/02/2011
L'aspartame dédouané par l'EFSA - LeMonde.fr
personnellement j'ai une confiance plus que limitée dans l'EFSA ..
Tracer les voies possibles « de la retraite et du vieillissement » comme projet de vie !
retraité
chercheur autodidacte - mentor : retraite et vieillissement
44530 Saint Gildas des Bois - France
tel 02 28 54 94 76
courriel : pierre.caro@neuf.fr
Evaluation de la perte d'autonomie : les propositions de la CNSA sur un partenariat public-privé
bonne idée sur le principe mais je me méfie de la manière dont les assureurs évalue la dépendance
27/02/2011
seniors - maintien à domicile - rez-de-chaussée
attention au fait que les apparts en rez de chaussée manque souvent de lumière
INVALIDITÉ. Être reconnu incapable d’exercer une profession quelconque en tant qu’assuré social et être présumé, en même temps, vouloir reprendre son
Jurisprudence : INVALIDITÉ. Être reconnu incapable d’exercer une profession quelconque en tant qu’assuré social et être
présumé, en même temps, vouloir reprendre son travail en tant que salarié, c’est possible !
Dépendance des personnes âgées : le PS veut une 5e branche de la Sécurité sociale
22/02/11 - Le Parti socialiste défend l'idée d'un nouveau pilier de la Sécurité sociale avec un "droit universel à la compensation de la perte d'autonomie". La dépendance doit relever de la solidarité nationale. Hausse de la CSG des retraités les plus aisés et droits de succession sur les plus gros patrimoines sont proposés pour financer ces dépenses. Afin d'éviter les « inégalités territoriales », l'Etat financera l'intégralité de l'APA.
Dans un point de vue défendu dans Les Echos (23-02), Etienne Cozon estime qu'un grand régime universel et solidaire sur la dépendance est possible dès le 1er janvier 2012. Pour cet ancien diplômé de l'Essec et du Centre des hautes études d'assurances, il suffit d'une cotisation mensuelle de 4 euros versée par les actifs et de 2 euros par mois pour les retraités pour y parvenir à cette date. Selon ce spécialiste des assurances et des régimes retraite, "aucune autre solution ne permet d'atteindre pour un coût aussi faible" cette couverture qui consiste à "verser immédiatement à toute personne devenue dépendante (...) une rente viagère définitivement acquise de 1 000 euros par mois en cas de dépendance totale et de 500 euros par mois en cas de dépendance partielle". Cette rente, calquée le modèle de l'invalidité, serait gérée par l'Assurance maladie.
Enfin, signalons la sortie du rapport "Des possibilités d’un partenariat public - privé pour l’évaluation des situations de perte d’autonomie des personnes âgées". Ce document est le fruit d'un groupe de travail composé des représentants des quatre familles d'assurance, des services médico-sociaux de conseils généraux, des administrations centrales et de la CNAV, animé par la CNSA. Ces propositions ont pour objectif d’éviter aux personnes âgées deux évaluations successives avant de pouvoir bénéficier de leur plan d’aide ou de percevoir leurs prestations (APA ou rente assurantielle). Le rapport est complété par d'importantes annexes techniques qui devraient être utiles pour le débat national sur la dépendance qui débute.
> Dépendance des personnes âgées : le PS veut une 5e branche de la Sécurité sociale - Les Echos du 22 février 2011
http://www.lesechos.fr/journal20110222/lec1_france/0201165527668.htm
> Assurance dépendance : pour un régime universel - Etienne Cozon dans Les Echos :
http://lecercle.lesechos.fr/node/33579
> Perte d’autonomie des personnes âgées : propositions pour envisager un partenariat public-privé entre les services médico-sociaux des conseils généraux et les organismes d’assurance - Rapport CNSA 22 février 2011 - 66 pages :
http://www.cnsa.fr/article.php3?id_article=947
enfin une position intéressante !
Les projets de décrets sur la retraite anticipée pour pénibilité revus à la marge
23/02/11 - Une nouvelle version des projets de décrets relatifs aux conditions d'ouverture du droit à la retraite anticipée pour pénibilité et à la définition des facteurs de risques professionnels a été présentée à la CNAMTS le 23 février. Ces textes modifient à la marge une première livraison transmise en janvier 2011 aux partenaires sociaux, les textes ayant été révélés par Les Echos (voir lettre 436). Cette fois-ci, c'est Liaisons sociales (24-02) qui rapporte les changements apportés aux décrets. Aucun changement sur le champ des bénéficiaires potentiels d'une retraite anticipée au taux plein à 60 ans. En revanche, "la notion de lésions consécutives à un accident du travail et « identiques » à celles indemnisées au titre d'une maladie professionnelle est précisée par les nouveaux projets de texte. En effet, un projet d'arrêté, non prévu initialement, fixe une liste limitative des lésions concernées". Les dispositions du projet de décret relatives aux modalités de fonctionnement de la commission pluridisciplinaire chargée d'apprécier à la fois la validité des modes de preuve fournis par l'assuré et l'effectivité du lien entre l'incapacité permanente et les facteurs de risques professionnels sont complétées. Cette dernière serait dorénavant autorisée "en tant que de besoin" à "recueillir l'avis du médecin inspecteur régional du travail ou, à défaut, du médecin du travail désigné par le directeur régional des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi". Quant à l'assuré, il pourrait se faire assister par une personne de son choix devant ladite commission.
> Liaisons Sociales, N° 15802 du 24/02/2011 - Les projets de décrets et arrêté :
http://www.wk-rh.fr/actualites/upload/Decrets-penibilite-16-2-11.pdf
encore un sac de noeud dont l'assuré ne sortira pas gagnant : décidément, y'a pas de petites économies ....
Augmentation du seuil de prise en charge à 100 % des actes médicaux lourds
24/02/11 - Les conditions d'application de la participation forfaitaire de 18 euros sont revues à la hausse, selon un décret publié au Journal officiel le 23 février 2011. La prise en charge à 100 % des actes médicaux onéreux thérapeutiques ou diagnostiques réalisés en cabinet de ville, dans un centre de santé ou en établissement de santé (hôpital, clinique), après acquittement d'un forfait de 18 euros, interviendra pour des actes d'un montant minimum de 120 euros et non plus de 91 euros, et pour ceux affectés d'un coefficient supérieur ou égal à 60 (contre 50). L'entrée en vigueur de la mesure est prévue le 1er mars 2011, les actes réalisés à partir de cette date étant concernés, selon une information de la CNAMTS. "Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la maîtrise de l'objectif national des dépenses d'assurance maladie (ONDAM) pour 2011", précise le décret. Jusqu'ici, quand l'acte était inférieur à 91 euros, l'assurance maladie remboursait 80 % du montant et laissait 20 % à la charge de l'assuré. Au-dessus de 91 euros la Sécu remboursait à 100 % mais après avoir déduit un forfait de 18 euros. Dorénavant, l'augmentation du seuil d'application de ce remboursement, avec un forfait inchangé, va augmenter la participation de l'assuré social avec un ticket modérateur maximum de 24 euros.
Saisie sur le projet de décret, l'Unocam avait rendu un avis défavorable le 7 janvier 2011, estimant que cette disposition "a pour unique objet de transférer une dépense annuelle de 175 millions d'euros de l'assurance maladie obligatoire vers l'assurance maladie complémentaire".
> Décret n° 2011-201 du 21 février 2011 (voir rubrique veille réglementaire)
Le conseil de l'UNCAM se prononce contre la baisse de 5 % du taux de remboursement des médicaments à vignette bleue
27/02/11 - Le Conseil de l’UNCAM a examiné le 24 février une proposition du Collège des Directeurs fixant le taux de remboursement des médicaments "à service médical rendu modéré" (vignettes bleues) et des médicaments et préparations homéopathiques à 30 % (contre 35 % auparavant) et des dispositifs médicaux à usage individuel à 60 % (contre 65 %). Le Conseil a émis un vote négatif, 9 voix s’exprimant contre (CCMSA, CGC, CFTC, CFDT, FO, CGT), 5 voix prenant acte (MEDEF, CGPME), et trois voix s’abstenant (RSI). Le décret du gouvernement sur les fourchettes des taux de remboursement, publié au JO du 15 janvier 2011, fixait un délai de deux mois pour que l'UNCAM se prononce sur les nouveaux taux. Le Président de l'Uncam "a précisé qu'il n'entendait pas, compte tenu des termes de l'article 3 du décret 2011-56 du 14 janvier 2011, ouvrir un deuxième débat sur ce sujet". La balle est dans le camp du gouvernement.
dans annuaire-secu
Par ailleurs, le conseil se prononce à son tour clairement contre la taxation de 50 centimes des patients ayant oublié leur carte Vitale. Dans une motion, rendue publique vendredi par un communiqué, l'UNCAM dénonce le projet de la CSMF qui avait invité les médecins à facturer un « DE » de 50 centimes d'euro à leurs patients ayant oublié leur carte Vitale afin de compenser l'effet de la taxe sur les feuilles de soins papier. Et d'argumenter : les médecins susceptibles d'être pénalisés par l'Assurance maladie "ne pourront en aucune façon se retourner vers leurs patients puisque la loi prévoit que la contribution est à la seule charge du professionnel, l'abattement de 25 % ayant déjà intégré les problèmes d'oubli, de panne ou d'absence de carte", souligne le Conseil. Le gouvernement et la direction de la CNAMTS avaient déjà dénoncé l'initiative de la CSMF.
> http://www.lalsace.fr/actualite/2011/02/25/teletransmission-des-feuilles-de-secu-les-medecins-appeles-a-s-equiper
Baisse remboursement lecteurs glycémie
Arrêté du 25 février 2011 relatif à la modification des conditions de prise en charge des appareils pour lecture automatique de la glycémie, dits lecteurs de glycémie : encore des baisses de remboursement: et là on marche sur la tête : un mauvais suivi glycémique coutera bien plus cher que l'économie de quelques tests
26/02/2011
Les nouveaux bus de Trëma font peur aux handicapés | L'Union
on a le même problème à Toulouse avec certains véhicules de Mobibus !
ouest-france.fr - Handicap : les Parents en colère sont mobilisés , Valognes 24/02/2011
de plus en plus de parents en colère partout en France ...
C'Est Mon Ecole A Moi Aussi
une association pour les parents d'enfants handi
L'AEEH a favorisé l'intégration scolaire des enfants handicapés - Localtis.info un service Caisse des Dépôts
La Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf) publie, dans le dernier numéro de la lettre d'information de sa direction des études "L'e-ssentiel", une analyse consacrée à l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH). Créée par la loi Handicap du 11 février 2005, cette prestation remplace l'allocation d'éducation spéciale (AES). Relativement complexe - avec une allocation de base et six compléments, pour mieux s'adapter à la diversité des handicaps et des situations -, elle compte aujourd'hui 160.300 familles bénéficiaires, pour 169.400 enfants concernés (âgés de moins de vingt ans et présentant un taux d'incapacité permanente d'au moins 50%). Elle représente un coût annuel de 645 millions d'euros.
Des écarts très importants entre départements
La publication de la Cnaf est d'autant plus intéressante que l'AEEH a fait l'objet de peu d'études depuis sa création, contrairement à la prestation de compensation du handicap (PCH). Les résultats montrent notamment que près de la moitié des enfants bénéficiaires (43,5%) perçoivent également un complément, en plus de l'allocation de base (124,54 euros par mois). Le complément le plus attribué est celui de catégorie 2 (252,98 euros par mois et 43,7% des enfants bénéficiaires d'un complément). Viennent ensuite les compléments de catégorie 3 (358,06 euros et 22,4%) et de catégorie 4 (554,88 euros et 17,7%). Autre enseignement de l'étude : le nombre d'enfants bénéficiaires augmente avec l'âge jusqu'à 11 ans (2.500 enfants de moins de 2 ans contre 12.100 enfants dans leur douzième année), puis diminue régulièrement pour atteindre 7.800 enfants dans leur vingtième année. Sur un plan sociologique, 71% des familles percevant l'AEEH sont biparentales, dont les deux tiers ont deux enfants à charge. Les 29% de familles monoparentales peuvent bénéficier d'une majoration pour parent isolé (MPI), qui s'ajoute à l'allocation de base et au complément d'AAH (hors catégorie 1). Le montant de cette majoration peut aller de 50 à 416 euros par mois selon la catégorie du complément (et donc le handicap de l'enfant). Au final, le montant moyen de l'AEEH versée par les CAF s'élève à 317 euros par mois.
Sur le plan géographique, l'étude révèle d'importantes disparités, puisque la proportion d'enfants de moins de vingt ans bénéficiaires de cette prestation va de 0,4% à 1,7% de cette tranche d'âge, soit un écart du simple au quadruple. Les taux les plus élevés s'observent dans le Nord, l'Aube, la Haute-Loire, l'Eure-et-Loir, l'Aisne et la Corse. A l'inverse, la Guyane présente le taux le plus faible. Il existe également des écarts significatifs dans la proportion des familles allocataires bénéficiant de l'un des compléments. Si le quart des départements affiche une proportion inférieure à 35%, un autre quart se situe au-delà de 49%, avec un maximum de 76% en Indre-et-Loire. Ainsi que l'indique la Cnaf, "les raisons d'une telle hétérogénéité géographique du recours demeurent difficiles à appréhender".
Mais le plus intéressant réside sans doute dans l'impact de l'AEEH sur le maintien dans la famille et sur la scolarisation des enfants handicapés. La Cnaf estime en effet que "cette prestation étant versée uniquement pour les périodes de retour au domicile si l'enfant est accueilli en internat avec prise en charge intégrale des frais de séjour (par l'assurance maladie, l'aide sociale ou l'Etat), son évolution dynamique peut notamment traduire un changement dans le type d'accueil et d'accompagnement de l'enfant, allant dans le sens d'une éducation de plus en plus assumée en milieu ordinaire". La montée en charge de l'AEEH accompagne ainsi d'autres facteurs favorables à l'intégration scolaire, comme le développement des Sessad (services d'éducation spécialisée et de soins à domicile) et l'augmentation du nombre d'auxiliaires de vie scolaire.
Jean-Noël Escudié / PCA
25/02/2011
Accessibilité bâtiment - Accueil
le nouveau site du ministère qui recense les documents sur l'accessibilité du neuf
MANIFESTE DU COLLECTIF POUR UN VRAI CINQUIEME RISQUE ACCOMPAGNER LA DEPENDANCE Prestation Sociale Universelle d'aide à l'Autonomie
5ème risque : le collectif , un Manifeste (23/02/2011)
Handicap d'origine psychique : une évaluation partagée pour mieux accompagner le parcours des personnes
Handicap d'origine psychique : une évaluation partagée pour mieux accompagner le parcours des personnes
Atteinte d'un cancer, à la rue et abandonnée par les services sociaux | Rue89
des situations de plus en plus courantes : à quand la révolte ?
Diffusion - "Autisme, L'Espoir" le 29 mars
24/02/2011
Les 400 culs: Le seul endroit où il est dur, c’est là où...
C’est là où il n’y a pas d’os, dit-il, ironique. «J’ai ce qu’on appelle la maladie des os de verre. La maladie que j’ai, le seul endroit où je ne suis pas fragile, c’est le sexe.» Filmés par le réalisateur Jean-Michel Carré, Charly, Tom, Sébastien et d’autres handicapés parlent de leur sexualité, ou plutôt de leur non-sexualité. Documentaire-choc, jeudi 24 à 22h30, sur France 2.
Conférence de presse : Délégation Départementale des Hautes-Pyrénées
"Mi mars, ces 6 associations lanceront un baromètre accessibilité pour mesurer les avancées dans les 7 villes de plus de 5 000 habitants dans notre département (Tarbes, Lourdes, Lannemezan, Séméac, Aureilhan, Vic en Bigorre, Bagnères de Bigorre).
Les résultats seront annoncés le 4 juin 2011 lors de l’assemblée départementale de l’APF en présence de toutes les associations et des représentants de ces villes »
23/02/2011
Les portables modifieraient le métabolisme cérébral | Le Quotidien du Medecin
si le quotidien du médecin l'admet, alors c'est que c'est sérieux...
La paranoïa ou le délire cohérent
La paranoïa ou le délire cohérent
De la normalité à la folie
D’où vient la paranoïa ?
(2) H. Lôo et J.‑P. Olié, Cas cliniques en psychiatrie, Flammarion, 1992.
(3) S. de Mijolla-Mellor, La Paranoïa, Puf, coll.« Que sais-je ? », 2007.
Sophie de Mijolla-Mellor, Puf, coll. « Que sais-je ? », 2007.
• Les Paranos. Mieux les comprendre
Damien Guyonnet et Gérard Tixier, Payot, 2006.
La démocratie sanitaire a aussi des frais de santé
je regrette que le CISS se réveille un peu tard par rapport aux ARS : le profil des directeurs préfigurateurs et la politique de ce gouvernement auraient du les alerter depuis longtemps !
22/02/2011
Jaccede.com -Journées nationales del'accessibilité le 8 octobre 2011
j'y participerai pour l'organisation à Toulouse
Midi-Pyrénées - L'Opération 1er Départ en vacances en Midi-Pyrénées - Union Nationale des Associations de Tourisme et de plein air
cette année concernera aussi les enfants en situation de handicap
Pétition sur "Pour un vrai 5ème risque : accompagner la "dépendance" (Prestation Sociale Universelle d'aide à l'Autonomie) " : Site de pétitions en ligne
merci de signer et diffuser cette pétition
21/02/2011
Les SDF du pont des catalans ballotés par la mairie - Le blog de toulouseinfos
soutenus par des amis... parmi eux des personnes en situation de handicap psychique, des êtres humains !
Rennes Métropole : Une nouvelle offre de transport par Handistar - Handirect
Pendant qu'à Toulouse, le service de transport spécialisé recule, à Rennes ça avance et pour un coût bien moindre !
un livret intéressant de l'APF : du droit à la compensation à la reconnaissance du risque autonomie
un livret intéressant de l'APF : du droit à la compensation à la reconnaissance du risque autonomie
«Du droit à la compensation… à la reconnaissance du risque autonomie» : Espace Presse
pour le droit à la compensation de la perte d'autonomie à tous les âges !
« La solidarité et vous » : Appel à témoignages ! : Investir sur la solidarité
Venez témoigner de votre vision de la solidarité ! en laissant un commentaire sur le site !
Les 26 ARS ont leur CPOM | Le Quotidien du Medecin
Alors que les PRS (projets régionaux de santé) ne sont pas encore finalisés dans les ARS : on marche sur la tête !
L'Assemblée adopte à son tour la réforme des MDPH - Localtis.info un service Caisse des Dépôts
Après le Sénat, le 25 octobre dernier, l'Assemblée nationale a adopté à son tour en première lecture, le 16 février, la proposition de loi tendant à améliorer le fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) et portant diverses dispositions relatives à la politique du handicap. Ce texte - présenté par le sénateur Paul Blanc et 90 de ses collègues - a connu une maturation laborieuse (voir nos articles ci-contre). Il ne répond pas non plus à ce qui était pourtant à son origine : la question du statut des MDPH. Comme le récent rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (voir notre article ci-contre du 18 janvier 2011), les auteurs de la proposition de loi se sont finalement ralliés, faute d'une solution alternative crédible, au maintien du statut de groupement d'intérêt public (GIP), qui fait pourtant l'objet de critiques récurrentes depuis la mise en place des MDPH. Malgré cette impasse statutaire, la proposition de loi contient néanmoins plusieurs avancées importantes (pour le détail des dispositions déjà adoptées par le Sénat, voir notre article ci-contre du 25 octobre 2010).
Mises à disposition et CDAPH
A l'occasion de l'examen de la proposition de loi par l'Assemblée nationale, les 15 et 16 février, le texte du Sénat a fait l'objet de plusieurs aménagements. Le gouvernement a ainsi fait adopter un amendement qui prévoit un décret en Conseil d'Etat pour régler les modalités de fin de mise à disposition des agents de l'Etat exerçant dans les MDPH. L'objectif est de créer une disposition dérogatoire au décret actuel relatif aux positions des fonctionnaires de l'Etat. Un autre amendement gouvernemental (article 5) précise que les conventions pluriannuelles d'objectifs et de moyens signées avec l'Etat entrent en vigueur le 1er janvier de la deuxième année suivant la publication de la loi. Le rapporteur du projet de loi a, pour sa part, fait adopter un amendement à l'article 7 donnant aux sections locales ou spécialisées de la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées - l'instance décisionnaire des MDPH - des prérogatives équivalentes à celles de la CDAPH (commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées). Elles pourront ainsi consulter la personne handicapée ou, le cas échéant, ses parents ou son représentant légal. Une autre disposition (à l'article 10) clarifie les modalités de transmission des documents médicaux aux juges des tribunaux du contentieux de l'incapacité. De même, les notifications des décisions des CDAPH devront mentionner non seulement les voies de recours, mais aussi la possibilité de saisir le conciliateur propre à la MDPH (possibilité aujourd'hui très largement méconnue, au point que toutes les maisons ne disposent pas encore d'une telle fonction).
Une nouvelle version des dérogations à l'accessibilité du bâti
Conformément à son intitulé, la proposition de loi aborde également d'autres aspects du handicap. Un amendement du rapporteur ouvre ainsi la possibilité, pour les établissements médicosociaux spécialisés - comme les instituts médico-éducatifs (IME) - de bénéficier des dérogations autorisant à faire travailler des élèves mineurs sur des machines classées "dangereuses" (scies, meuleuses, machines d'atelier...). L'objectif est d'élargir ainsi les choix possibles des jeunes handicapés pour leur future vie professionnelle (y compris en structures de travail protégé). Un autre amendement du rapporteur prévoit que "l'ouverture de droits à la prestation de compensation du handicap, à l'allocation compensatrice pour tierce personne ou à l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé à l'égard des jeunes de plus de seize ans qui disposent d'une convention de stage vaut reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé". Cette reconnaissance - qui ne vaut que pour la durée du stage - évitera des démarches administratives pour la MDPH (article 12 ter).
La question délicate - et très polémique - des exceptions aux contraintes d'accessibilité des bâtiments a également fait l'objet d'un amendement. La commission des affaires sociales a en effet voté la suppression de l'article de la proposition de loi qui autorisait des mesures de substitution liées aux impossibilités du fait de l'activité exercée ou de la destination. Mais un amendement adopté en séance (article 14 ter A) a néanmoins rétabli cette possibilité de dérogation/compensation pour un cas particulier : celui des " logements destinés à l'occupation temporaire ou saisonnière dont la gestion et l'entretien sont organisés et assurés de façon permanente". Le texte renvoie toutefois à un décret en Conseil d'Etat - après avis du Conseil national consultatif des personnes handicapées - pour déterminer les modalités de ces dérogations. Enfin, un dernier amendement introduit par le rapporteur (article 14 quater) clarifie et organise les exceptions au droit d'auteur au bénéfice des personnes malvoyantes.
Jean-Noël Escudié / PCA
Référence : proposition de loi tendant à améliorer le fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées et portant diverses dispositions relatives à la politique du handicap (adoptée en première lecture par le Sénat le 25 octobre 2010 et par l'Assemblée nationale le 16 février 2011).
La Gazette Santé Social - Actualité - L'actu - Un nouveau plan de prévention du suicide
sans changement de notre société et de la précarité, ça continuera d'augmenter même si tous les suicides ne sont pas liés à la précarité
La Gazette Santé Social - Une «brèche» dans la loi du 11 février 2005
cette loi Blanc sur les MDPH est vraiment un recul de la loi de 2005 sur l'accessibilité promise !
La justice sociale est le fondement de la prospérité mondiale, rappelle l'ONU
si les gouvernants pouvaient l'entendre et le comprendre ....
20/02/2011
CIAH31- médiatisation défaut accesibilité tramway de Toulouse
les suites médiatiques de l'action du CIAH 31 sur l'accessibilité déficiente du tramway de Toulouse, action que j'ai organisé (vidéos France 3 et TLT, articles, photos, ...)
Près de 170 000 enfants bénéficiaires de l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé
un constat rassurant : le milieu ordinaire progresse pour les enfants handicapés
Journée nationale de l'audition - 19 mars à Toulouse
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Dans le cadre de la 14e Journée nationale de l’audition, évènement incontournable.
l’AMDS (Association de Malentendants et Devenus Sourds de Midi-Pyrénées) et l'association JNA organisent une
Journée de l’Audition
le
Samedi 19 mars 2011
à la Maison des Associations de la ville de Toulouse
Espace Niel
81 rue Saint-Roch
31400 TOULOUSE
Métro B, station Saint-Agne - Bus n° 34 (Arènes/Saint-Agne) - Bus n° 115 (Pech David/Saint-Agne)
Entrée gratuite
À cette occasion, de nombreux professionnels se rendront disponibles sur de nombreux stands d'information et de conseils. Cette journée ouverte au grand public de 10 h à 19 h sera aussi marquée par des conférences (médecin, ORL, audioprothésiste, conseiller...) et un grand nombre d'initiatives permettant d'aborder la malentendance et la surdité sous différents angles).
Programme :
09 h 00
Accueil des exposants
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10 h 00
Ouverture au public
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10 h 30
Dr Martine Jasinski, médecin MDPH
« Rôle et actions de la MDPH, mesures pour les personnes sourdes et malentendantes »
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11 h 45
Inauguration officielle
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14 h 00
Dr Franck Braun, médecin ORL
« Troubles auditifs chez l'adulte. Quand y penser ? Quelles causes ? Quelles solutions ? »
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15 h 00
Mme Marie-Christine Bahuaud, audioprothésiste
« L'évolution des aides auditives »
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16 h 00
M. Aziz Senhadji, audioprothésiste
« Les solutions prothétiques dédiées à l'enfant »
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16 h 45
Mme Michèle Achkar, psychologue clinicienne, animatrice des groupes de parole AMDS
« À l’écoute de la mal-entendance »
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17 h 15
M. Frédéric Busquet, conseiller en gestion de patrimoine,
« Fiscalité des personnes en situation de handicap »
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19 h 00
Fermeture au public
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Conférences gratuites
interprétariat en langue des signes
Participants :
Allianz Finances Conseils, AMDS, AST (avec la participation de Visuel et AcceSigne) Audition Conseil Laboratoires Bahuaud, bld Audio, Casapedia, CICAT, CIS, Codeurs LPC 31, GIRPEH TECH (Appsha), MDPH, Websourd
Avec le soutien d’ADPS/Allianz, d’Audition Conseil Laboratoires Bahuaud, du Conseil Général de Haute-Garonne, du Conseil Régional de Midi-Pyrénées, de la CPAM de la Haute-Garonne, de l’Institut Adonis et de la Mairie de Toulouse.
Contacts :
Gérard Aillères
Président AMDS
tél : 06 74 63 09 06
gerard.ailleres@wanadoo.fr
Gisèle Bajard
Secrétaire AMDS
tél : 06 75 13 73 48
mail : amds.jna@sfr.fr
http://www.amds-midi-pyrenees.asso.fr/
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