Murielle Chauvel, directrice adjointe du développement et de l’offre de service à APF France handicap, explique l'apport de la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan) à l'habitat inclusif.
Quand l'APF montre son vrai visage :
L’APF, vous
savez, l’Association des Paralysés de France, devenu APF France handicap, de
façon à pouvoir postuler sur les appels d’offres des établissements
accompagnant tout type de handicap… l’APF qui a juré ses grands dieux à l’ensemble
de ses militants qu’elle se battait contre la loi ÉLAN et la division par
10 puis par cinq de la production de logements accessibles. La voici cette
belle association qui après avoir introduit la notion de logements visitables,
devenue dans le projet de loi du gouvernement le logement évolutif, cette belle
association reconnaît enfin officiellement tout l’intérêt qu’elle porte à la
loi Elan et la possibilité de faire du soi-disant habitat inclusif qui n’est
pas ni plus ni moins que de la mini institution et qui contrevient toujours
clairement au rapport de l’ONU.
Rappelons
que l’APF a servi de caution au ministre Ménard pour passer en force sa
réforme. Pendant que le président et le CA de l’APF envoyaient le plus
tardivement possible défiler les militants dans les rues. En résumé, comme j’ai
pu le mesurer à l’époque où je m’étais investie dans cette association, tout
est organisé pour faire semblant de se battre et pour assurer en sous-main une
gestion industrielle et formatée de l’accompagnement de personnes sous le seul
prétexte de leur handicap. Et pour le plus grand bénéfice des cadres supérieurs
du secteur gestionnaire.
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